Né le 15 octobre 1973 à Annecy, Franck Thilliez passe toute son enfance à Mazingarbe, une petite ville du Pas-de-Calais où s’est établie sa famille. Véritable passionné de technologie, il étudie à l’Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique de Lille où il obtient son diplôme d’ingénieur en nouvelles technologies. Mais s’il débute une brillante carrière dans ce domaine, il s’adonne en parallèle à une autre de ses passions : le polar. Admirateur de figures emblématiques telles que Stephen King, Jean-Christophe Grangé ou Maurice Leblanc, Franck Thilliez prend plaisir à écrire des thrillers passionnants dans lesquels on retrouve de nombreuses références littéraires et cinématographiques. Au fil de ses romans et de ses intrigues captivantes, le style percutant de Franck Thilliez touche un public de plus en plus large. Auteur de plus d’une vingtaine de romans (Atomka, Pendemia, Sharko, Le manuscrit inachevé…), Franck Thilliez est aussi scénariste. Grâce au succès de ses œuvres, traduites dans le monde entier, il fait aujourd’hui partie des maîtres incontestés du thriller français. Il sera l’invité d’honneur du Festival du polar de Saint-Laurent-du-Var, où il présentera son dernier livre : À retardement.
De quand date votre attrait pour le polar ?
Depuis l’adolescence, je suis passionné par les thrillers et les polars. Que ce soit à travers le cinéma ou la littérature, j’ai toujours aimé ce genre artistique qui confronte le spectateur ou le lecteur à la peur et au frisson. Ce sont des sentiments qu’on aime ressentir quand on est plongé dans un livre ou devant un film.
Comment êtes-vous passé de la lecture à l’écriture ?
Pour moi, écrire c’est le moyen de raconter des histoires. Quand j’ai commencé à écrire, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers le thriller et les romans policiers. J’ai très vite eu envie de partager, de transmettre les frissons que j’ai pu ressentir dans mes lectures, mais avec mes histoires et mes personnages. Au-delà des émotions et de l’intrigue, mes romans me permettent également de faire passer certains messages. Ils sont ancrés dans le monde dans lequel nous vivons et abordent des sujets de société.
Où puisez-vous l’inspiration pour construire vos histoires et vos personnages ?
Ma première source d’inspiration, c’est la vie quotidienne. Mes histoires se passent toujours dans la “vraie vie”. Je m’intéresse beaucoup aux faits divers, je regarde énormément de reportages et j’y trouve souvent des éléments qui me servent de point de départ pour mes histoires. Quant aux personnages, ils sont aussi ancrés dans le réel. Ce sont des personnes que vous pourriez rencontrer dans la vie. Ce qui est intéressant pour un écrivain, c’est ensuite de leur créer un passé, des failles, une histoire… Et surtout de les suivre, de les faire évoluer. Ce qui est vraiment satisfaisant, c’est de constater que le public s’identifie à ces personnages.
Quel regard portez-vous sur l’évolution de votre carrière d’écrivain ?
Cela fait maintenant 23 ans que j’écris et je suis très heureux de mon évolution. Je suis parti de rien, simplement avec mon petit ordinateur et loin du milieu littéraire. Aujourd’hui, je suis content de voir que le public me suit, que les lecteurs sont nombreux et pour certains très fidèles. Mon but, c’est de mettre dans chacun de mes livres toujours autant d’investissement, de sérieux et de passion.
Que vous inspire le festival du polar de Saint-Laurent-du-Var ?
Cela fait plusieurs années que je suis convié à ce festival mais je n’ai jamais pu m’y rendre car j’avais d’autres engagements à cette date. En revanche, je connais beaucoup d’amis auteurs de polar qui y ont participé et je sais que cet événement a une très belle réputation. Il y a une très chouette ambiance et une vraie proximité avec le public. Vous savez, il y a un côté solitaire dans le métier d’écrivain. Et ces moments d’échange avec les lecteurs sont des moments très importants pour moi. Les lecteurs nous transmettent leur énergie et leurs encouragements. Quand je vois que mes romans leur procurent du bonheur, ça me booste et me donne envie de continuer. Et puis, pour moi qui habite dans le Nord, ce festival de Saint-Laurent-du-Var me permettra aussi d’aller à la rencontre de mes lecteurs du Sud. Je suis sûr que je vais passer un très bon moment !
Pour rappel, la 7e édition du Festival du Polar aura lieu les 11 et 12 octobre 2025, de 10h à 18h, à la Salle Deboulle à Saint-Laurent-du-Var.
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