Les cartes d'électeurs remises aux jeunes lors d'une cérémonie citoyenne

Dans la salle des mariages de la mairie de Saint-Laurent-du-Var, s'est tenue la première cérémonie officielle de la citoyenneté organisée par la municipalité. Quatre-vingt deux jeunes adultes, désormais âgés de 18 ans, et donc nouveaux titulaires de la carte électorale étaient au rendez-vous, selon l’estimation fournie par Lionel Scotto, responsable du service de l’Etat-Civil.  

Pour ouvrir comme il se doit cette cérémonie, Joseph Segura, le maire de Saint-Laurent-du-Var, a pris la parole, entouré de ses élus, dont Thomas Berettoni, adjoint à l’urbanisme et à l’Etat-Civil, à l'initiative de cette cérémonie, Marie-Claude Bauzit, adjointe aux CCAS, Albert Besson; adjoint aux associations patriotiques, Gilles Allari, adjoint aux sports, , Danielle Hebert, adjointe aux travaux et à l’aménagement, Françoise Benne, adjointe à l’éducation et à la petite enfance et Eric Bonfils, conseiller municipal délégué du numérique.

Devant un parterre de jeunes gens très attentifs, Joseph Segura a rappelé l’importance de cette journée.

« Vous êtes maintenant des citoyens engagés. C’est une chance de pouvoir voter. Il vous appartient désormais de rétablir ce qui ne va pas dans ce pays. On ne peut pas s’abstenir sur des choses aussi importantes. Nous devons être fiers d’être Français, de faire partie de cette France qui s’est battue, même au-delà de ses frontières. Soyez conscients de cette force dont vous disposez à présent ».

S’en est suivie la remise du livret citoyen, dans lequel figurent bien sûr la carte d’électeur mais aussi la Constitution, la Charte de l’environnement, le Code civil, la Déclaration des droits de l’Homme, et la devise nationale « Liberté, Egalité, Fraternité ». A ce titre, le maire de Saint-Laurent-du-Var a tenu à expliquer en quoi ces trois mots résonnaient depuis longtemps et encore aujourd’hui à travers nous.

« En France, quoiqu’on en dise, on a la chance d’être libres et de choisir naturellement notre avenir, d’être égaux en droits. Quand on a des droits, on a également des devoirs. Puis il y a la notion de fraternité qui nous rassemble dans un même élan, celui du peuple, et qui doit être revendiquée, surtout quand on constate ce qui se présente à nos portes ».

Sur une note plus cocasse, la devise laurentine « Digo-li qué vengon » soit « Dites-leur qu’ils viennent » a elle aussi été rappelée.

Julie Chouc, venue pour récupérer son livret, reconnaît volontiers qu’une telle cérémonie favorise notre implication dans l’action citoyenne.

« On a envie de prendre nos responsabilités et notre avenir en mains. Je pense savoir pour qui voter lors des présidentielles, même si je n’en suis pas tout à fait sûre encore ».