L'hommage de Saint-Laurent-du-Var aux soldats de " la Der des ders "

Il y a 103 ans, jour pour jour en cette cérémonie d’hommage, la déclaration d’Armistice était signée entre le camp allemand et les Alliés à bord d’un wagon. Un siècle à travers lequel la mémoire de 10 millions de soldats, morts au front ou mutilés, a été entretenue par les commémorations instaurées depuis le 24 octobre 1922, marquant le 11 novembre comme fête nationale.

Ce matin, des cérémonies militaires se sont déroulées dans plusieurs communes du département, dont une à Saint-Laurent-du-Var, au pied du monument aux Morts. À 11h, les clairons ont résonné à la mémoire de
ceux ayant retenti en 1918, annonçant officiellement le cessez-le-feu.

" Les conséquences de cette guerre se font toujours sentir ", a déclaré dans son allocution Thomas Berettoni, Premier adjoint de la ville représentant Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var; et Conseiller Régional, Il est important de rappeler que l’Armée française n’était pas la seule à s’être sacrifiée mais qu’il y a eu une mondialisation du conflit. La nation en est reconnaissante et rend hommage à ces hommes et ces femmes en perpétuant le devoir de mémoire qui leur est dû ", a-t-il souligné.

Aux côtés notamment de Brigitte Lizée-Juan, adjointe au maire et conseillère métropolitaine, représentant Christian Estrosi, président de la Métropole Nice Côte d'Azur, d'Eric Bonfils, adjoint au maire en charge des associations patriotiques, de nombreux autres élus, les représentants des autorités civiles et militaires, les porte-drapeaux, ont participé à cette cérémonie.

Après la lecture du message de Geneviève Darreussecq, ministre délégué auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Thomas Berettoni a clamé : "Huit millions de soldats combattirent sous les couleurs de notre drapeau, aucun d’entre eux ne revint complètement indemne. Des centaines de milliers furent blessés dans leur chair comme dans leur âme, 1,4 million tombèrent au champ d’honneur". Et de rappeler que chaque 11 novembre reste "un moment d’unité nationale et de cohésion autour de ceux qui donnent leur vie pour la France, de ceux qui la servent avec dévouement et courage (…). Au souvenir des événements passés et aux prises avec les épreuves de notre temps, nous nous rappelons que c’est tout un peuple uni et solidaire qui fit la guerre, qui la supporta et qui en triompha". Des paroles qui font inévitablement écho à l'actualité récente marquée par l'attaque au couteau de deux policiers municipaux cannois.