Un 14-Juillet empreint de sobriété

En cette drôle d'année 2020, la crise du coronavirus a bouleversé nos habitudes, nos rituels et même nos festivités. Le 14-Juillet n'aura pas échappé à la règle. Pas de feu d'artifice, pas d'apéritif républicain, pas de petit bal musette, pas de flonflon ni d'accordéon, ni de jupons qui volent. Juste une cérémonie au monument aux Morts avec des Laurentins courageux munis de masques  qui avaient choisi de braver la chaleur. Ce 14 juillet 2020 aura été sans artifice et tout en distanciation pour cause de coronavirus.

Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var était le premier à le regretter lui qui aime tant ses moments. Entouré de son premier adjoint, Thomas Berettoni, de ses adjoints et de ses conseillers municipaux venus en nombre, a réaffirmé combien la Nation aujourd'hui demandait que nous prenions soin les uns des autres. De ne pas oublier les plus fragiles. De ne pas relâcher les efforts de distanciation, car la menace d'une deuxième vague est toujours tapie dans l'ombre des "porteurs sains".

En somme, le virus nous impose l'apprentissage d'une nouvelle citoyenneté, et exige de nous une plus grande responsabilité. A chacun de l'assumer, et à chacun aussi de transmettre ces messages simples de prudence, malgré nos envies de liberté.

Dans son discours, le maire aura bien évidemment eu une pensée pour les victimes de cette pandémie. Il a bien entendu rendu hommage et dédié cette cérémonie à ceux et qui nous ont permis de surmonter la crise : personnels de l'ensemble des structures de soins du pays, pompiers, unitiés militaire engagés dans l'opération Résilience et l'ensemble des petites mains... " Je tiens donc, une nouvelle, fois à remercier tous ceux qui ont œuvré pour que la vie sociale se poursuive dans une ville confinée, et frappée jusque dans sa chair par cette pandémie."

Il aura également rendu hommage aux 86 victimes du terrible attentat du 14 juillet 2016. " Il y a des plaies qui ne se ferment jamais. Les fleurs, les minutes de silence et les discours n’y feront rien ; elles continueront de couler longtemps à grands flots. Nous avons encore tous mal à Nice. Quatre ans en arrière, quand la nouvelle de l’attentat du 14 juillet se répandit, nous avons tous été frappés au coeur, et nous nous sommes mis à pleurer ".

Joseph Segura a ainsi réaffirmé qu' "à Saint-Laurent-du-Var, c’est cette recherche de l’intérêt général, cette volonté d’approcher le bien commun, qui guide inlassablement notre action. Et c’est pourquoi avec l’équipe municipale que j’ai l’honneur de conduire, nous plaçons le renouveau civique au cœur de notre démarche."