Stade des Iscles : rejouer sur tapis vert

Plus d’un million d’euros va être investi pour remettre à neuf un des deux stades. Livraison en septembre prochain.

Deux ans qu’elle ne voit plus le moindre crampon venir lui chatouiller la brindille synthétique ! Cela fait deux ans que la pelouse d’un des deux stades, aux Iscles, est désespérément inoccupée. La municipalité, qui a dû reporter à plusieurs reprises la réfection du site en raison de problèmes urgents à financer (à commencer par la piscine), n’avait pas pour autant déclarer forfait. Et là, c’est le moment. Le moment de s’attaquer à cet outil sportif.

« Il faut tout reprendre à zéro, tout remettre aux normes car il y avait des problèmes de sécurité », explique Gilles Allari, l’adjoint au maire chargé des Sports.

Un chantier plus complexe qu’un simple changement de pelouse et qui va nécessiter un budget de plus d’1 million d’euros pour permettre d’accueillir la pratique à la fois du rugby (80% d’occupation) et du football (20%).

Première étape : il sera nécessaire d’agrandir le terrain qui ne proposait pas, jusqu’alors, les dimensions minimales nécessaires pour des matchs de rugby. Ensuite, à partir du mois de juin, les travaux pourront débuter. Ils comprennent l’évacuation et le traitement de la pelouse existante (2 couches de pelouse collées successivement l’une sur l’autre), la reprise du terrassement et le travail en sous œuvre, la création d’un système d’arrosage (car les fibres synthétiques aussi doivent être hydratées), la reprise de l’éclairage et de la sonorisation du stade, la mise en place du mobilier sportif... Avant de finir avec l’installation de la nouvelle pelouse synthétique. La fin des travaux est programmée pour le mois de septembre.

Quant à l’autre stade, antre du Stade Laurentin Rugby, il pourrait, l’année prochaine connaître, lui aussi, une seconde jeunesse.

« Nous voudrions y implanter une pelouse naturelle, plus agréable et qui génère moins de blessures », argumente Gilles Allari. Et puis, ce serait un atout supplémentaire pour convaincre les organisateurs de la Coupe du monde de rugby 2023 de faire de Saint-Laurent-du-Var une ville hôte de l’événement. « On y travaille, on cherche les financements », appuie encore l’adjoint aux Sports.