En attendant la canicule, Saint-Laurent-du-Var s'organise

Avant que la Préfecture n’ait à prendre les choses en main en cas de hauts niveaux de canicule, les communes du département ont déployé depuis peu leur plan de prévention, destiné à identifier et, si besoin, aider les personnes les plus vulnérables.

Saint-Laurent-du-Var, depuis le 1^er juin, a activé le Plan de prévention canicule, qui restera en vigueur jusqu’au 31 août prochain. L’objectif est de recenser les personnes susceptibles d’avoir à souffrir des fortes chaleurs, et ce sont les Centre communaux d’action sociale (CCAS) qui sont à la manœuvre, et cette année encore, toutes les communes du département ont été sensibilisées à la mise en place de ce plan.

« Nous le mettons en place tous les ans, on l’annonce sur notre site, les réseaux sociaux, notre magazine municipal et cette année sur nos panneaux lumineux et ont le fait savoir au maximum pour que les personnes isolées puissent se faire identifier. Ça a été mis en place depuis la canicule de 2003. Les services appellent, voient si les gens ont besoin d’aide… En cas de problème, on pourra intervenir », explique Mary-Claude Bauzit, adjointe et vice-présidente du CCAS.

Au niveau du département, la gestion d’une canicule résulte de l’application du « Plan de gestion d’une canicule départementale » qui associe l’ensemble des services de l’Etat et des collectivités. Ce plan prévoir la mise en place d’actions ciblées selon le niveau de vigilance météo canicule.

Quatre niveaux d’alerte sont prévus. Le premier, le niveau vert, prévoit une veille saisonnière, avec notamment la mise en place d’actions préventives, la diffusion nationale de messages de prévention, l’identification par les maires des personnes vulnérables (âgées et handicapées). L’agence régionale de santé s’assure notamment de la bonne organisation et de l’effectivité de la permanence des soins et la DDETSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) et s’occupe de la protection des personnes en situation de précarité.

Le second niveau d’alerte, le jaune, prévoit un renforcement des mesures déclinées au niveau vert.

Le troisième niveau, le niveau orange, déclenche une alerte, par la préfecture des acteurs concernés, le pilotage des actions de communication en direction du public, le déclenchement des plans bleus dans les maisons de retraite, la mobilisation des équipes du Samu social pour le soutien des personnes à la rue.

Le conseil départemental et les maires mobilisent les structures relevant de leur compétence et transmettent des recommandations aux établissements placés sous leur responsabilité (par exemple : mis en place par les communes de lieux rafraîchis, prise de contact par les services sociaux communaux avec les 1036 personnes inscrites sur le registre communal des personnes vulnérables…

Le niveau d’alerte le plus élevé, le rouge, prévoit que la préfecture prenne complètement la main, avec la possibilité de prendre toutes les mesures qu’elle estime nécessaires pour faire face à la situation (fermetures d’écoles, restriction de certaines activités  à risque…) , analyse les besoins et évalue les moyens supplémentaires à déployer.

Ce plan, tant a au niveau des communes que de la préfecture, est bien rôdé.