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Coup de projecteur sur la SNSM du Cros de Cagnes

Malgré une période plus creuse due au contexte sanitaire actuel, la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) du Cros de Cagnes continue d’assurer en tout temps et bénévolement la protection de la population, que ce soit sur le littoral ou en mer.

Un engagement sans faille, très apprécié à Saint-Laurent-du-Var, que l’on doit aussi à Philippe Giraud, président de l’association. Nous lui avons posé quelques questions afin de comprendre non seulement  les implications de la crise sur les actions et projets menés par la SNSM du Cros de Cagnes mais aussi sur le métier de sauveteur en mer.

Comment intervenez-vous sur le terrain en cette période de crise sanitaire ? Est-ce que cela implique d’autres modes de fonctionnement ?

Sur le plan du métier de sauveteur en mer, nous continuons de procéder de la même façon. Dès que la Préfecture nous signale une alerte, on fait en sorte d’être opérationnels et on part en mer. Avec le confinement, on a vu une nette baisse des accidents dans la mesure où il n’y avait plus aucune sortie en bateau. On assiste au même phénomène que pour les accidents de la route, qui ont sensiblement diminué.

Quel type d’opérations avez-vous pu mener sur le littoral azuréen et plus spécialement à Saint-Laurent-du-Var depuis le premier confinement ?

L’essentiel de nos missions concernent le sauvetage en mer actuellement. Nous avons pris part à un exercice avec la Marine Nationale début février, autrement les manifestations auxquelles nous participions avant le confinement sont bien sûr annulées. Tous les samedis, les sauveteurs se réunissent pour leur entraînement par groupe de 7-8 personnes, restrictions sanitaires oblige.

Combien de sauveteurs sont mobilisés en moyenne ? Est-ce une profession qui continue de susciter des vocations et d’attirer de nouvelles recrues ?

La SNSM du Cros de Cagnes compte 35 sauveteurs en mer, dont un tiers de Laurentins. La majorité a entre 40-50 ans. C’est un métier physique, qui demande d’être passionné, d’autant plus lorsqu’il s’agit de bénévolat. Il y a toujours de nouvelles recrues, mais la difficulté, c’est de s’assurer qu’ils tiennent le choc sur le terrain au-delà de leur passion. C’est pourquoi le recrutement se fait sur la base d’un entretien assez « sévère », et parfois, les plus jeunes, par rapport à des choix de vie, quittent la SNSM en début de parcours.

Quels projets vous attendent ?

Dans trois ans, nous fêterons notre centenaire. On espère pouvoir d’ici là célébrer cet anniversaire comme il se doit, et reprendre bien sûr les manifestations. Nous continuerons de répondre favorablement aux invitations. À ce titre, c’est toujours avec plaisir que l’on vient à Saint-Laurent-du-Var, lors de certaines commémorations ou encore d’événements festifs, comme le forum des sports ou le bain du Téléthon. Ce que l’on veut aussi, c’est développer des projets ludiques et pédagogiques auprès des enfants.

  • Titre: Coup de projecteur sur la SNSM du Cros de Cagnes
  • Date de publication: 04 fév. 2021
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