Ce que l’on sait sur l’attaque mortelle à Nice :
- Une attaque au couteau a eu lieu dans et aux alentours de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, vers 9 heures, jeudi 29 octobre. Trois personnes sont mortes, un homme et deux femmes.
- La première femme a été égorgée à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de l’Assomption. Le deuxième, un homme, a été blessé mortellement à coups de couteau. La troisième a été tuée dans un bar devant la basilique, où elle s’était réfugiée.
- La police nationale et la police municipale sont intervenues et l’auteur présumé des faits a été interpellé. Blessé par balle par la police municipale, il est en urgence absolue et a été conduit à l’hôpital.
- Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête pour « assassinat » et « tentative d’assassinat ». L’auteur présumé de l’attaque a crié à de nombreuses reprises « Allahou akbar » à la sortie de l’église.
- Emmanuel Macron s'est rendu sur place en début d’après-midi. Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, a immédiatement mis en place un renforcement de la surveillance des lieux de culte et des cimetières.
- Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé que le plan Vigipirate passait au niveau « urgence attentat » sur tout le territoire.
La réaction de Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var
Le répit aura été de courte durée. Moins de deux semaines après la décapitation de Samuel Paty à Conflans et plus de quatre ans après l'attentat qui a fait 84 morts et des centaines de blessés le 14 juillet 2016 à Nice, la France et la Côte d'Azur ont une nouvelle fois été attaquées. Et l'assaillant s’en est pris à un symbole, l’Église catholique.
D'après les premières informations, plusieurs personnes ont été victimes ce matin d’une attaque à l'intérieur même de la Basilique de Notre Dame, en plein coeur de Nice, par un assaillant. Trois seraient décédées.
Ce n’est pas la première fois que les catholiques français sont visés par des terroristes et qu'il sont touchés.
L’appel des responsables catholiques à ne pas céder à la haine est indispensable. Reste à répondre à l’énorme défi sécuritaire auquel le gouvernement et nous tous sommes confrontés.
La succession des attaques terroristes en France ces dernières années et ces derniers jours a installé chez les Français un sentiment de peur d’autant plus fort que les modes d’action utilisés semblent
imprévisibles et que plus aucune partie du territoire n’est désormais à l’abri. L’exécutif, qui ne peut plus compter sur l’« union nationale » a la délicate mission de trouver la juste réponse.
La guerre que nous mène ces fanatiques n’est pas qu’une guerre contre la France, c’est une guerre contre la liberté. Ne la cédons pas sans combattre avec nos propres armes.
L'ensemble des Laurentines et Laurentins, des élus de la commune et moi-même sommes aux côtés de nos frères Niçois. A notre grande colère et à notre profonde émotion s’ajoute une immense reconnaissance pour le courage et l’intervention de la police municipale et nationale.
- Titre: Attaque mortelle à Nice
- Date de publication: 29 oct. 2020
- Catégorie: Actualité
