Bilan réjouissant pour les expositions sur l’égalité filles-garçons

Lancées à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes le 8 mars, les expositions sur l’égalité filles-garçons, organisées par le service événementiel  du pôle intermédiaire culture, ont rencontré un vif succès auprès des élèves de cycle 2 (CP, CE1, CE2) et cycle 3 (CM1, CM2, 6^e).

Les chiffres sont particulièrement éloquents : plus de 870 enfants scolarisés sur la commune, dont 25 classes soit 631 élèves du CP au CM2 et 8 classes de 6^e soit 240 élèves dans les deux collèges, ont profité de ces expositions et ont été sensibilisés à la thématique.

Les collégiens ont par ailleurs eu l’opportunité d’échanger avec des personnalités féminines - des sphères politiques, entrepreneuriales, sportives ou de la haute fonction publique - venues à leur rencontre pour témoigner de leur parcours. Ce sont 19 femmes, dont deux agents municipaux, qui ont répondu par la positive à l’invitation et cela en un temps record.

Emmanuelle Grosjean, du service événementiel, a porté et animé ces expositions durant toute la durée de leur présentation dans les écoles, du 8 au 25 mars. Elle revient pour nous sur cette belle expérience.

Quel est votre sentiment au sortir de cette première édition ?

Emmanuelle Grosjean : Cette première expérience est positive à plusieurs égards. Tout d’abord, le bilan chiffré de l’événement met en exergue une belle mobilisation du secteur scolaire. Ensuite, l’engouement et les retours positifs de nos partenaires et intervenants nous confortent dans notre souhait de réitérer l’évènement. Enfin, à titre personnel, cette expérience a été des plus enrichissantes tant dans la rencontre avec des femmes d’exception que dans l’interaction avec les enfants, un tout nouveau public à capter pour moi.

Vos attentes sont-elles récompensées ou même dépassées au regard des objectifs de départ ?

E.G. : L’objectif initial de ce projet était de proposer une exposition à dimension culturelle visant à sensibiliser les enfants sur des thématiques civiques en lien avec le service des Archives. Dans sa phase embryonnaire, le format se voulait intimiste et organisé en mairie. Puis la Covid est passée par là, elle nous a poussés à nous réinventer et nous sommes allés à la rencontre des élèves dans les établissements scolaires avec les panneaux d’exposition réalisés avec le concours du service Communication. Nos attentes ont été aussi dépassées de par les témoignages des personnalités féminines dans les collèges, qui ont enrichi et humanisé l’évènement.

Retenez-vous un moment particulier, plus marquant ou symbolique que d’autres, lors des différentes rencontres avec les élèves ?

Ce qui se dégage des interactions, c’est la sincérité et l’authenticité des témoignages, porteurs d’un message positif, d’espoir et de « tous les possibles » à l’attention des élèves, sans clivage des genres. Dans les écoles élémentaires, nous constatons que les enfants, quelque-soit la tranche d’âge, sont très participatifs et ont un réel intérêt pour la thématique. À noter également un changement des mentalités chez les jeunes générations : les stéréotypes s’estompent, d’autres modèles de comportements se construisent. D’ailleurs, ce sont les inégalités d’antan qui les ont le plus surpris. Enfin, certaines classes ont préféré prolonger l’expo plutôt que de profiter de la récré !

Quel suivi souhaiteriez-vous donner à ces expos ?

Cette première expo, tout d’abord, est amenée à voyager encore dans les établissements scolaires de manière autonome cette fois. Ainsi, elle prendra ses quartiers dans le CDI du collège Pagnol durant 15 jours en avril prochain. Puis, elle sera mise à la disposition des professeurs des écoles qui souhaitent prolonger l’expérience auprès de leurs élèves. Plus globalement, nous voudrions proposer 2 à 3 expositions à dimension culturelle par an et toujours en lien avec les thématiques civiques. Un débrief avec l’ensemble de l’équipe sera réalisé prochainement. Affaire à suivre.