La commune privilégie la lutte biologique contre le moustique tigre

Comme chaque année, à l’approche de l’été, les moustiques tigres prolifèrent et continuent de véhiculer des maladies graves, telles que les virus de la dengue, du chikungunya ou du zika. Pour lutter contre ce fléau, la municipalité maintient une vigilance accrue tout au long de l’année sur son territoire, forte d’un arrêté municipal pris en 2016 réglementant les comportements citoyens à adopter en ce sens, sous peine de verbalisation.

« Il est bien sûr délicat de sanctionner les particuliers sur ce sujet, sauf en cas de graves négligences. C’est pourquoi nous continuons de sensibiliser la population en rappelant, en collaboration avec l’Agence Régionale de Santé, les préconisations à suivre dans la lutte contre le moustique tigre », a souligné Danielle Hebert, adjointe au développement durable.

Au-delà des gestes à respecter, qui doivent devenir des réflexes pour tout à chacun, à savoir éviter les points d’eaux stagnantes en vidant les coupelles, les gouttières ou encore les bassins, d’autres moyens, naturels, sont possibles. La commune a ainsi procédé à l’installation d’une centaine de nichoirs à chauves-souris sur plusieurs de ses sites naturels mais aussi en centre-ville, en lien avec le service des espaces verts.

« Nous avons positionné ces nichoirs sur la façade des bâtiments communaux. Les chauves-souris sont un atout non-négligeable dans la lutte contre les moustiques, c’est aussi l’occasion de porter un autre regard sur elles. Une charte a notamment été signée par la ville avec une association varoise, engagée dans la protection des chauves-souris », a précisé Jean-Louis Dessus, responsable du service des espaces verts.

Ces nichoirs représentent ainsi une alternative « écologique », à l’instar des pièges à phéromones, présents dans les parcs et forêts de la commune, installés pour endiguer la prolifération des chenilles processionnaires.