23 et 24 juillet 2016 au parc Layet

Le climat était lourd et pesant. Eu égard aux événements tragiques qui ont frappé jeudi soir la commune de Nice, la cérémonie consacrée à "la mémoire des victimes de crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux "Justes de France" avait une résonance toute particulière. Entouré des représentants de la communauté juif, du rabbin et de nombreux élus, le maire Joseph Segura a prononcé un discours fort.

En hommage aux victimes de l’attentat perpétré hier soir sur la Promenade des Anglais, à Nice, une minute de silence a été observée, ce midi, sur le parvis de la mairie.

Attentat de Nice : la ville de Saint-Laurent-du-Var et son Centre communal d’action sociale (CCAS) mettent en place un fonds de solidarité aux victimes

Discours de Joseph Segura

"Je tenais d’abord à vous dire, combien je suis heureux de vous accueillir au nom de la municipalité et en mon nom, ici-même devant ce monument aux morts chargé d’histoire, pour fêter ensemble ce traditionnel 14 juillet…

Mais avant cela, je tenais à saluer tout particulièrement le caporal Alvin Tennob du 1^er régiment de spahis cantonné à Valence pour son action au quotidien pour la France. 

Dans le cadre de sa politique de prévention contre les incendies de forêt, et à la suite des incendies de 2003 qui ont touché la commune, en complément d'un débroussaillement  systématique des espaces végétalisés par la collectivité et les particuliers, le maire Joseph Segura avec le concours de Patrick Villardry, 1er adjoint en charge de la sécurité et de la proximité, ont mis à la disposition - en période estivale - des moto-pompes auprès de particuliers volontaires résidant en zone collinaire et disposant d'un point d'eau ( pisicine ou bassin) .  

Une verrue disparaît

La commune a fait procéder aux travaux de déconstruction de la maison dite de « la gare », sise 40 avenue Léonard Anfossi. Un projet attendu depuis de très nombreuses années par les riverains et commerçants du quartier. Tagué et muré, ce bien appartenant à la SNCF était abandonné et était perçu comme une véritable verrue.
« Situé en sortie directe de la gare, il ne permettait pas d’offrir un environnement de qualité aux usagers du rail mais surtout aux habitants du quartier de la gare », explique Joseph Segura, le maire de Saint-Laurent-du-Var.