Né à Paris en 1972, Henri Loevenbruck est une véritable référence de la littérature française, notamment dans le domaine des thrillers et des polars. Après avoir assouvi pendant plusieurs années ces passions pour l’écriture, la chanson, la musique ou encore le journalisme, il s’est consacré pleinement à la littérature « fantasy » et l’écriture de romans à suspense. La carrière d’Henri Loevenbruck prend même un tournant au début des années 2000 avec la publication de la trilogie La Moïra, qui dépasse en France les 300 000 exemplaires et dont les droits sont vendus dans 11 pays. Un succès que connaîtra également sa deuxième trilogie Gallica quelques années plus tard. Par la suite, l’auteur parisien publie de nombreux romans historiques, thrillers et polars. En 2008, il fait partie des membres fondateurs de la Ligue de l’imaginaire, aux côtés de grandes pointures littéraires telles que Maxime Chattam ou Franck Thilliez. En juillet 2001, celui que le Nouvel Observateur n’hésite pas à définir comme « le nouveau maître du thriller français », est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. C’est donc un privilège pour Saint-Laurent-du-Var d’accueillir Henri Loevenbruck comme invité d’honneur de cette édition 2024 du Festival du Polar !
Quel plaisir éprouvez-vous dans l’écriture d’un polar ?
Le plaisir, il est essentiellement ludique. Il y a une sorte de « contrat » entre l’auteur et le lecteur. L’objectif de l’auteur est de laisser des indices au lecteur pour qu’il ait envie de deviner la suite, de percer le mystère. Mais avant tout, il faut parvenir à le surprendre.
Un polar ou un thriller, c’est une promesse faite au lecteur : celle de lui faire éprouver des émotions telles que le frisson, la peur, l’inquiétude, l’angoisse… Ce sont des sentiments que l’on n’aime pas ressentir dans la vraie vie mais qu’on aime retrouver dans les livres ou dans les films.
Qu’est-ce qui vous inspire pour créer vos histoires et vos personnages ?
Mon inspiration, je la trouve dans la vie de tous les jours mais aussi dans les événements marquants du passé. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, je lis très peu de polars. Je préfère lire des styles différents de ce que je fais.
Est-ce que vous appréciez les moments d’échange avec les lecteurs tels que les festivals ou les séances de dédicaces ?
Vous savez, écrivain est un métier très solitaire. On passe des heures et des heures seul devant notre ordinateur. Alors ces échanges avec les lecteurs, c’est professionnellement l’un des rares moments de sociabilisation. J’aime cette rencontre directe avec les gens qui nous lisent et nous font vivre. C’est aussi l’occasion d’avoir un retour direct sur la façon dont les lecteurs perçoivent notre travail. La plupart du temps, ces échanges sont très amicaux et les retours sont positifs.
Comment avez-vous connu le Festival du Polar de Saint-Laurent-du-Var ?
Cela fait pas mal de temps que je connais l’équipe de MPO, qui organise cet événement. Ce sont des gens passionnés, qui travaillent bien et en qui j’ai une totale confiance. Il y a quelques années, lorsque ce festival a vu le jour, ils m’ont appelé et j’ai dit oui tout de suite, sans hésiter.
Avez-vous été surpris qu’on vous demande d’en être l’invité d’honneur de cette édition 2024 ?
Surpris non, mais enchanté oui. Je suis très heureux de revenir cette année encore à Saint-Laurent-du-Var, mais cette fois-ci dans le rôle de l’invité d’honneur.
Programme complet du festival par ici
