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Date de publication : 01/02/2024

Espace public, logement, mobilité, diversité, éducation, propreté de la ville, culture pour tous…
Un programme au dessin affirmé : vivre la ville de la densité heureuse aujourd’hui et demain.

Un mandat électoral, c’est d’abord une trajectoire… Pouvez-vous rappeler la vôtre aux lecteurs ?
Eh bien, je dirais tout d’abord, très simplement, que mon objectif, comme celui de l’ensemble de la majorité municipale, est de répondre aux attentes et aux besoins de tous les Laurentins et de construire pour eux et avec eux une ville dans laquelle ils puissent vivre le plus heureux possible. Notre trajectoire, c’est l’intérêt général et le bonheur de chacun. Je suis maire de Saint-Laurent-du-Var depuis 9 ans…
Saint-Laurent-du-Var, nous l’aimons, nous la vivons au quotidien depuis des années, nous l’imaginons et nous travaillons avec tous nos partenaires, toutes les parties prenantes de la ville pour qu’elle soit encore plus dynamique, plus agréable, plus profitable à tous demain. Et en même temps, nous sommes attentifs à chacun, quel que soit son profil, ses moyens, les familles, les personnes vivant seules, qu’elles soient étudiantes, actives ou retraitées. Nous souhaitons agir pour que tous puissent vivre un quotidien agréable et épanouissant à Saint-Laurent-du-Var. Cela implique de mener des politiques publiques adaptées et innovantes, coordonnées dans tous les domaines : logements, aménagements urbains, espaces publics, mobilité, éducation, culture, santé, social, commerce…

Comment se sont déroulées ces quatre dernières années ?
Cela n’a pas été un début de mandat simple. Il a fallu sans cesse s’adapter pour réussir à garder le cap et continuer à investir pour le développement de notre ville sans augmenter la fiscalité locale.
Il a d’abord fallu faire face à une crise sanitaire sans précédent, aux côtés des Laurentins. Nous avons dû organiser des campagnes de dépistage et de vaccination, réorganiser nos écoles, nos services publics… L’urgence d’abord, l’urgence. Les projets ont du coup été à l’arrêt. En coulisses des groupes de travail et de pilotage ont continué d’œuvrer pour redémarrer dès la fin de cette crise. Écoles, voirie, sécurité, culture, équipements sportifs : la machine s’est remise en route et puis patatras ! La situation internationale a basculé avec notamment la guerre en Ukraine et aujourd’hui les conséquences en termes d’inflation pèsent lourd sur les familles comme sur la collectivité.

Et comment cela va-t-il se traduire concrètement ?
Par un plan massif d’économies et de sobriété énergétique s’ajoutent donc à la liste des réalisations d’un mandat qui vient de basculer dans sa seconde moitié. Dans ce moment difficile, fortement marqué par le contexte d’envolée des prix de l’énergie et d’inflation qui pèse fortement sur les charges de fonctionnement, et avec un niveau de recette revu à la baisse avec la chute des droits de mutation liée à la crise du BTP, nous faisons le choix de maintenir un haut niveau de service public sans impacter le pouvoir d’achat des Laurentines et des Laurentins. En effet, nous savons qu’aujourd’hui plus encore, l’accès à un logement décent, la lutte contre les inégalités, contre l’isolement, la pauvreté, les exclusions ou encore l’accès aux services publics, sont entravés par les conséquences de cette crise. Les efforts à consentir pour bâtir les budgets à venir, des budgets dictés par la raison et le sens de la responsabilité, seront d’une ampleur inédite. Vous l’aurez compris, je suis déterminé à tenir le cap dans la tempête, à assumer des choix difficiles mais malheureusement incontournables, loin des commentaires et des promesses faciles.

L’intérêt général, est-ce si facile à traduire tout au long d’un mandat…
Je suis convaincu qu’il faut s’en donner les moyens ! Dès le début de notre mandat en 2014, nous avions la conviction qu’il fallait impliquer les acteurs, construire avec les Laurentins des projets meilleurs et donc réussir ensemble. Et nous continuons à déployer notre méthode avant le lancement des projets : consultation de la population, présentation du projet et enfin concertation autour de celui-ci.

Nous le faisons systématiquement que ce soit pour la rénovation d’une avenue telle que celle du Général de Gaulle, d’un parc ou d’un quartier… Nous avons aussi des moments réguliers d’échanges avec les laurentins que ce soit dans les réunions de quartiers où ils nous adressent leurs points de vue, leurs besoins, leurs doléances ; au gré de mes visites de proximité ou encore lors de mes rendez-vous mensuels les samedis matins avec les Laurentins…

Les référents de quartiers ont également un rôle prépondérant dans la remontée des doléances. C’est tout cela que j’appelle être à l’écoute des Laurentins.

Vous consultez les Laurentins. Et ces derniers vous demandent comment conjuguer qualité de vie et urbanisation ?
Saint-Laurent-du-Var s’est fortement urbanisée lors des trois mandats de mon prédécesseur et mon premier mandat. Et ce mouvement se poursuit même si nous nous efforçons de l’infléchir avec les moyens légaux dont nous disposons. Nous subissons les pressions de l’Etat avec la loi Solidarité Renouvellement Urbain (SRU) qui nous contraint à construire de nouveaux logements sous peine de fortes amendes tout en sachant que Saint-Laurent-du-Var se trouve à 90 % de son territoire dans l’Opération d’intérêt national de l’Ecovallée de la

Plaine du Var et qu’in fine c’est le Préfet qui peut accorder des permis même si nous nous y opposons. Si certains Laurentins, et je l’entends et le comprends, aimeraient retrouver le Saint-Laurent des années 1970, ce n’est aujourd’hui pas possible eu égard à l’attractivité de notre Département et aux difficultés rencontrées par certains de nos concitoyens de se loger dignement. Nous pouvons le regretter mais c’est la marche de l’histoire. Notre rôle est de faire en sorte que cela n’altère pas la qualité de vie dans la commune et de faire en sorte que Saint-Laurent-du-Var, ville moyenne de 30 000 habitants, conserve son esprit de village et une proximité entre nous tous.

Nous sommes la ville du quart d’heure où on a tous les services, équipements publics, commerces… Nous avons la chance de bénéficier d’une offre exceptionnelle de transports en commun qui nous donnent accès à toutes les opportunités de Nice à Cannes, et beaucoup de Laurentins en profitent pour aller au travail ou pour leurs loisirs. Sans compter le 2e aéroport français et un réseau autoroutier à 5 minutes. On est donc loin de l’image d’une ville étouffante, surpeuplée, ou polluée… Et c’est tout cela qui fait la spécificité et le charme de Saint-Laurent-du-Var, que nous devons préserver et animer. À l’heure du dérèglement climatique et de la nécessaire sobriété dans tous les domaines, cette réalité d’une densité heureuse que nous vivons ici prend tout son sens. Mais cet équilibre est fragile, et nous devons sans cesse veiller à le maintenir, notamment en reconstruisant la ville sur elle-même, parce que notre patrimoine bâti vieillit – le projet du futur éco-quartier Porte de France ou de la future place du Square Bènes ou la rénovation de l’avenue de Gaulle en sont les parfaits exemples -, parce que les besoins évoluent et parce qu’une ville qui ne se renouvelle pas est une ville qui décline.

Reconstruire sans cesse la ville est donc une impérieuse nécessité, tout en préservant sa qualité de vie grâce notamment à la reconquête des espaces publics et à leur végétalisation – parc du Jaquon, berges du Var, futur parc paysager du quartier Porte de France, parc des Rascas, jardins familiaux sur la corniche d’Agrimont…

Comment réussir à organiser une ville où chacun trouve sa place ?
Vous posez une question essentielle : comment maintenir une vraie mixité sociale et fonctionnelle ici à Saint-Laurent-du-Var : c’est notre principal défi en termes d’aménagement urbain et d’espaces publics : la ville se renouvelle sur elle-même mais cela ne doit pas se faire n’importe comment. Nous devons conserver dans le futur cette mixité d’usages et de fonctions entre bureaux, habitations, commerces et équipements publics pour améliorer encore notre qualité de vie sur le long terme. Et nous sommes particulièrement actifs sur le sujet. Nous voulons ainsi répondre aux nouvelles formes de vie en ville : comme les résidences seniors ; offrir des appartements plus confortables, plus végétalisés avec des espaces extérieurs généreux. Nous souhaitons enfin répondre aux demandes de tous ceux qui veulent se loger. N’oublions pas les 800 à 900 Laurentins qui sont en attente d’un logement social. Dans le département, 70% de la population est éligible au logement social. Nous logeons donc en réalité la classe moyenne appauvrie, les séniors comme les jeunes et nous tenons à une mixité sociale et générationnelle : nous ne voulons pas de ghettos, et je considère que tout le monde a droit au « beau », quels que soient ses revenus, tout le monde doit avoir la possibilité de se dire qu’il vit dans un bel environnement. Dans ce domaine, nous cherchons aussi à conserver un équilibre pour permettre un véritable parcours résidentiel. Des logements sociaux oui, mais aussi davantage de logements intermédiaires et de grands logements pour les familles.

Vous souhaitez donc encourager le parcours résidentiel à Saint-Laurent-du-Var pour tous. Mais comment cela se traduit-il ?
Nous nous y attelons déjà dans les constructions engagées en ville en encourageant les promoteurs à proposer de plus grands logements avec des espaces extérieurs, des percées végétales pour favoriser la trame verte, des logements en accession à la propriété pour que les familles modestes puissent devenir propriétaires.

Et nous y travaillons déjà dans les futurs projets urbains comme sur le site de Pugets Nord, du Square Bènes ou encore de Porte de France. Tous ces beaux projets, nous souhaitons les conduire tout en respectant la physionomie de la ville. Ce travail mené par mon 1er adjoint, Thomas Berettoni, permettra de renouveler l’habitat dans notre ville intelligemment et esthétiquement. Encore une fois, reconstruire la ville sur la ville et poursuivre son développement est nécessaire sous peine de déclin, mais rassurez-vous, nous savons que la population de Saint-Laurent-du-Var n’est pas extensible à l’infini. Et cela même si elle a un tant soit peu augmenté sous ce mandat.

Le développement de la ville, c’est aussi une vie de quartier : des commerces à proximité, des équipements et des espaces publics de qualité…
Tout à fait. C’est bien la vie de quartiers et des Laurentins que l’on veut améliorer. Il faut pouvoir trouver en bas de chez soi des commerces de bouche de qualité, des services et équipements publics performants, un espace public partagé et végétalisé, des transports en commun bien organisés… Nous faisons converger toutes ces exigences dans nos projets de renouvellement urbain. C’est ce que nous avons fait au premier mandat avec le Parc du Jaquon ou les berges du Var et c’est ce que nous faisons actuellement avec les 1 200 m2 de nouveaux commerces de proximité au Square Bènes, avec un jardin public qui amène une dimension sportive à Pugets Nord. Ainsi, les rez-de-chaussée des futures constructions de logement du quartier Pugets Nord par exemple sont d’ores et déjà appelés à accueillir un magasin Lidl et une microcrèche.

Les Laurentins sont très attachés à la dynamique commerciale et de service en ville… Aujourd’hui qu’en est-il ?
C’est un point sur lequel nous continuons de travailler car le sujet n’est pas des plus simples. Nous sommes confrontés à un phénomène de désertification commerciale qui ne date pas d’aujourd’hui et que l’on peut observer dans de nombreuses villes de France. Ce phénomène se double de l’attractivité forte de CAP3000 et de notre littoral, qui s’avèrent de véritables locomotives pour Saint-Laurent-du-Var. C’est pour répondre à cette problématique que nous avons travaillé à l’élaboration du projet Square Bènes destiné à créer un véritable centre névralgique à la commune avec des commerces, du stationnement et un poumon vert. Cette place sur laquelle des animations auront lieu devrait créer une dynamique.
En tout cas, nous en sommes convaincus.

Une ville animée certes, mais tout aussi apaisée, tranquille, propre… C’est un de vos défis ?
Il existe plusieurs défis à relever en même temps ! Sur la circulation, c’est un chantier de longue haleine. L’arrivée du tramway devrait ralentir les flux est-ouest qui traversent la commune. Pour les flux nord-sud, qui demeurent très importants pour relier le parc d’activités et le pont Napoléon III, nous comptons à la fois sur un rond-point d’accès à la RM 6202bis au nord de la ville, qui évitera les traversées du centre-ville tout en étant également relié au collinaire par le futur barreau du quartier Pugets Nord, et j’espère, même s’il est un peu différé, sur le téléphérique. Et nous faisons progressivement sa place au vélo. Sur la sécurité, nous obtenons de précieux résultats grâce à notre police municipale très présente sur le terrain de jour comme de nuit – ce qui n’est pas le cas de toutes les PM environnantes -, équipée et accompagnée de tout un dispositif complet de vidéoprotection que nous déployons au fur et à mesure des années (204 caméras installées à ce jour). Sans compter le travail mené avec la Police nationale pour une action de proximité la plus efficace possible. Nous n’oublions pas le volet « prévention » avec des dispositifs comme le rappel à l’ordre, les travaux d’intérêt général… Enfin, concernant la propreté, nos équipes sont en action tous les jours en nettoyant nos rues. Malheureusement, elles sont confrontées à une incivilité grandissante de certains.

Les Laurentins souhaitent également plus d’espaces verts mais le foncier est très rare et contraint. Quelles sont vos solutions ?
L’un des enjeux fondamentaux pour une ville comme la nôtre dans le contexte plus global du réchauffement climatique, c’est de lutter contre les îlots de chaleur, développer des espaces végétalisés, favoriser la biodiversité. Pour cela, la végétalisation est la priorité dans chacun de nos projets de requalification d’espaces publics…

D’ici la fin du mandat, le parc du Square Bènes (5 000 m2) en centre-ville sera agrandi et embelli. Un nouveau parc sera bientôt livré au Rascas et deux autres verront le jour sur la corniche d’Agrimont avec des jardins familiaux (3 000 m2) et à Pugets Nord avec des infrastructures sportives que j’évoquais précédemment. Sans oublier le parc paysager de Porte de France sur 1 hectare qui aura débuté et celui sur le terrain du Moulin sur lequel nous avons engagé une réflexion.

Ces projets d’extension et de création d’espaces verts vont-ils permettre de restaurer la biodiversité, la nature en ville ?
C’est en effet, l’un de nos objectifs ! Favoriser les espaces verts ne sert pas seulement la fraîcheur en ville, le renforcement des liens entre habitants et visiteurs, l’esthétisme de la ville… c’est le tout vivant dont il est question : ramener la flore et la petite faune elles aussi indispensables à l’équilibre de la nature en ville. D’ailleurs, cette philosophie et nos réalisations nous ont permis d’obtenir de nombreux labels. Nous créons davantage de parterres, de zones enherbées. Et nous restons à l’affût des nouvelles pratiques paysagères en ce domaine : mini forêt urbaine, permis de végétaliser…

Nous avons commencé à végétaliser des cours d’école ainsi que celle de la Maison de la Famille…

L’école, c’est aussi la grande préoccupation des familles laurentines…
Eh bien c’est aussi la nôtre ! Depuis 2014, nous avons instauré un dialogue permanent, et une véritable relation de confiance avec l’Éducation nationale, la communauté éducative, les parents d’élèves et évidemment au sein de notre propre service animation. Tout se fait en toute transparence et dans l’échange régulier, franc et constructif. Avec Brigitte Lizée-Juan, adjointe à l’éducation et Marcel Vaïani, mon adjoint à la petite enfance (voir dossier petite enfance), nous avons pour objectif d’être à leurs côtés pour accompagner au mieux leurs enfants dans la vie. Aujourd’hui, nous accueillons plus de 650 enfants dans les crèches et garderies municipales ainsi que plus de 2700 élèves dans nos établissements d’enseignement du 1er degré, ce qui n’est pas rien. Nous proposons également de nombreux services publics pendant le temps périscolaire et les vacances. Ainsi, nous consacrons 1/3 de notre budget de fonctionnement, soit près de 14 M d’euros par an à la cause de l’enfance.

Et pour nos jeunes, quelles avancées ?
La grande nouveauté, c’est le lancement du Conseil municipal des Jeunes qui permet de les associer à la vie de la commune ainsi qu’à l’élaboration de politiques et de projets pour la jeunesse. Nous avons aussi en partenariat avec l’Agasc créé le Centre des Gueyeurs aux Pugets, le lancement du BIJ avenue des Pignatières qui sont des structures très actives dans l’accompagnement de nos jeunes.

Nous avons également multiplié l’offre de sport outdoor avec la création de terrains de beach-volley, d’un terrain de 3×3 de basket aux Pugets, de « workout » sur le bord de mer et au parc Layet et bientôt une reprise du multisites de Montaleigne et de créations d’infrastructures à Pugets Nord et sur le futur site de Porte de France.

À l’autre bout de la chaîne de l’âge, les seniors ont à la fois un rôle de transmission et d’accompagnement essentiel dans la vie sociale locale. Comment répondez-vous à ces demandes ?
Vous le savez sûrement, les plus de 60 ans seront beaucoup plus nombreux qu’aujourd’hui d’ici une dizaine d’années et nous souhaitons que tous les Laurentins puissent vivre bien dès à présent.

Nous avons ainsi mis en place dans le cadre du CCAS une toute nouvelle politique : celle du bien-vieillir qui s’adresse à nos seniors. Un guichet unique où chaque senior, quel que soit son âge, sa situation personnelle, peut être accueilli, informé et conseillé sur ses droits, et les services et activités à sa disposition… Avec des offres sportives et de loisirs adaptés et innovants sans compter un programme riche et diversifié lors de la Semaine Bleue. Nous avons déjà une multitude de service réunis où les seniors trouvent des solutions pour continuer à vivre à domicile comme la livraison de repas.

L’activité physique et le sport tiennent aussi une place essentielle dans la vie quotidienne des Laurentins ?
Je vous rejoins parfaitement. Le sport, pour les Laurentins, c’est primordial ! Nous avons des milliers de licenciés dans les clubs sportifs dans notre commune et ils pratiquent des sports extrêmement divers. Nous soutenons activement nos associations et contribuons largement à renouveler les infrastructures. Sur le mandat précédent, nous avons rénové le stade Bérenger (pelouse synthétique, piste d’athlétisme), la piscine… Et sur celui en cours, nous avons réhabilité le Complexe sportif Olivier Allo, l’éclairage du tennis de Montaleigne… Sans parler de tous ceux qui pratiquent le sport librement dans la ville, toujours plus nombreux à courir ou à faire leurs exercices dans les parcs de la ville comme le parc Layet ou sur notre littoral où les agrès sportifs sont à disposition de tout un chacun.

Sans oublier la création de trois terrains de beach-volley sur la plage Cousteau, d’un terrain de 3×3 de basket aux Pugets. Labellisée « terre de jeux », « ville active et sportive », Saint-Laurent-du-Var sera naturellement dans la mouvance des JO de Paris avec dans les écoles l’organisation de la semaine olympique et nous poursuivons nos efforts en renforçant par exemple le dispositif « Sport Santé ».

Vous évoquez souvent l’idée qu’une ville doit être animée et conviviale… Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Eh bien je vous invite à vous replonger dans la relation privilégiée que nous entretenons avec le monde sportif, artistique et culturel.

C’est notre supplément d’âme ici à Saint-Laurent-du-Var et cela concourt à notre qualité de vie. Chaque spectacle que nous organisons dans le cadre du Beach Sport Festival, de notre saison estivale, du théâtre Georges Brassens ou au Conservatoire, chaque fête en ville comme Le Terroir ou festival comme celui du Polar, ou encore de la Fête du Port, chaque exposition concourt à créer de la convivialité, du lien, des échanges et des débats dans notre ville. Là aussi, c’est pour apporter du bien-être aux Laurentins. Il est donc indispensable que tous puissent y avoir accès. N’est-ce pas plaisant de pouvoir sortir à 5 minutes de chez soi pour aller voir un spectacle de qualité, se rencontrer…

Vous évoquiez les JO de 2024, c’est demain. Mais comment imaginez-vous Saint-Laurent-du-Var en 2040 ?
Je souhaite que notre ville soit résiliente face au réchauffement climatique et conviviale dans tous les sens du terme et que tout ce que nous mettons en œuvre pour améliorer durablement la qualité de vie à Saint-Laurent-du-Var portera ses fruits. La ville heureuse, nous voulons la vivre dès aujourd’hui mais nous souhaitons aussi qu’elle puisse perdurer dans le temps. Nous ne travaillons pas pour les trois prochaines années mais bien pour les décennies à venir. Nous construisons la ville durable, résiliente, inclusive, créative, ouverte à tous. Et j’espère aussi que l’on aura toujours autant le sens de la convivialité et de la fête à Saint-Laurent-du-Var en 2040 !

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