En cette rentrée de septembre, Farah Mathy, alias frh, réalise son rêve américain en intégrant le Berklee College of Music de Boston, l’une des plus prestigieuses écoles de musique du Monde ! À seulement 17 ans, elle écrit, compose et interprète ses propres chansons. Farah, c’est un savant mélange de jeunesse et de maturité. Étonnant et détonant !
D’apparence, Farah est simplement une jeune fille de 17 ans bien dans ses baskets. Mais lorsqu’on évoque avec elle son parcours et ses ambitions, on se rend très vite compte que cette jeune Laurentine est en fait une surdouée de la musique. Surdouée, mais surtout passionnée ! Quelques semaines après la sortie de son premier EP, elle s’est envolée direction Boston pour intégrer le Berklee College of Music, l’une des écoles de musique les plus prisées de la planète. Pendant quatre ans, son quotidien sera rythmé par la musique de manière à façonner l’artiste qui sommeille en elle. Ce qui la satisfait pleinement, elle qui vit à travers cette passion depuis sa plus tendre enfance. « Depuis toute petite, j’écoute de la musique, mais en étant attirée aussi par le côté artistique et visuel que l’on peut voir sur scène et dans les clips », explique-t-elle avec des étoiles plein les yeux. Katy Perry, Taylor Swift, Ariana Grande, mais aussi Michael Jackson tournent en boucle à la maison et Farah rêve de vivre de telles émotions artistiques.
Elle écrit ses textes en anglais depuis l’âge de 13 ans
Si la jeune fille est très à l’aise avec les études, elle dispose également d’une aisance naturelle pour la musique et la danse. Dès l’âge de 7 ans, elle intègre le conservatoire pour apprendre… la trompette. Instrument pour lequel elle a obtenu son Diplôme d’Étude Musicale. Elle s’initie aussi au piano. Son énergie, Farah la met également dans la danse. Entre Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer, elle pratique la danse classique, jazz, hip-hop et afro. Avec un tel parcours, c’est tout naturellement que la jeune Laurentine s’inscrit à la section musique-études du lycée Massena.
Tout en poursuivant ses études, Farah écrit ses propres chansons. Depuis l’âge de 13 ans, c’est elle qui couche sur le papier les paroles de ce qu’elle souhaite interpréter. Et le tout dans la langue de Shakespeare : « Je me sens beaucoup plus proche de la culture anglo-saxonne et le fait de chanter en anglais permet de s’adresser à beaucoup plus de personnes et donc de toucher un plus large public. Quant au thème de mes chansons, il fait essentiellement référence aux expériences que l’on vit à l’adolescence. C’est un âge où on ressent les émotions de façon très forte : la frustration, la peur, la tristesse, la conscience du temps qui passe… Mais aussi l’amour. »
Le jury bluffé lors des auditions
En plus d’écrire et chanter, Farah compose ses musiques. Des compositions qui piochent dans une culture musicale particulièrement étoffée pour une jeune fille de 17 ans : « En 2020, avec le confinement, je me suis vraiment enrichie en découvrant dans le détail l’univers de la pop, l’indie-pop, le rap. Aujourd’hui, j’écoute aussi du classique et du jazz. »
Épanouie et heureuse lorsqu’elle est sur scène, elle ne rêve que d’une chose : « Avoir un vrai partage avec le public, transmettre des énergies et des émotions. » Et pour se donner toutes les chances d’atteindre ce rêve, elle dépose donc sa candidature dans toutes les grandes écoles de musique, y compris au prestigieux Berklee College of Music de Boston. Après avoir « validé » son parcours scolaire et son parcours créatif, elle est convoquée pour une audition à Londres. Une audition qui va se passer encore mieux que ce qu’elle avait imaginé : « Je chante une de mes compos et à la fin, l’un des membres du jury me dit : « Quand tu seras connue, est-ce que je pourrais jouer dans ton groupe ? » J’avoue que j’ai un peu halluciné. » Avant de prendre l’avion pour les États-Unis, frh (son nom d’artiste) a eu le temps de finaliser certains de ses projets. Son premier EP vient en effet de sortir. Il contient notamment ses deux premiers singles My favorite sweater et Hurry Up.
Nul doute que frh va poursuivre son épanouissement artistique outre-Atlantique, dans une institution qui a vu passer Quincy Jones, Keith Jarret, Diana Krall, Wyclef Jean (Fugees) et tant d’autres musiciens de renommée internationale !
Site internet : https://frh-music.com/
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