Au fil de la famille

Nous cherchons toujours à vous proposer des informations de qualité afin de vous soutenir dans votre rôle de parents;

Nous vous proposons ces quelques vidéos et vous invitons à nous faire partager les vôtres lors de nos rencontres.

« Dis-moi… » est une série pédagogique inédite de 50 épisodes de 2 minutes qui répond à des questions spécifiques sur le développement de l’enfant à la lumière des récentes découvertes en neurosciences et pour promouvoir la bienveillance éducative. Cette série est une co-production franco-québécoise entre l’association Ensemble pour l’Éducation de la Petite Enfance et l’Association Québécoise des Centres de la Petite Enfance.

Cette série vous conduit sur des pistes de postures positives afin d’accompagner l’évolution des pratiques professionnelles et parentales.

Chaque vidéo est accompagnée d’une fiche explicative pour vous proposer d’aller plus loin et de vous saisir des ressources les plus pertinentes sur chaque sujet. Ces fiches pédagogiques sont des supports de séances d’analyse des pratiques ou d’approfondissement.

Cette série accompagne les conférences, les séances d’analyse de la pratique, les formations, les journées pédagogiques, les congrès que l’association propose dans les pays francophones ; ainsi que de nombreux professionnels de l’enfance dans leur quotidien avec les enfants afin de leur permettre de mieux appréhender leur développement.

Bon visionnage !

Isabelle Filliozat est une psychothérapeute française, didacticienne en psychothérapie, conférencière et auteure, née le 12 décembre 1957 à Paris, France.

Isabelle Filliozat s’intéresse au développement psycho-affectif de l’humain tel qu’il se construit progressivement à partir de son hérédité génétique dans un environnement familial, transgénérationnel et culturel. Elle crée le concept d’empathie intégrative et importe en France celui de parentalité positive, venu d’Outre Atlantique. En s’appuyant sur les découvertes récentes des neurosciences, elle soutient que le cerveau de l’enfant traverse des étapes successives de construction et, dans ses premières années, ne dispose pas des outils mentaux qui lui permettraient de réguler ses impulsions et son anxiété. Un des rôles « positifs » du parent sera donc de recourir à l’empathie pour aider l’enfant à accueillir une émotion, à comprendre, verbaliser et se calmer, comme alternative à la violence éducative ordinaire (exemple de dialogue avec I. Filliozat)

“Créée en 2016 à l’initiative de Nathalie CASSO-VICARINIEnsemble pour la Petite Enfance (EPE) rend accessible au plus grand nombre les outils pédagogiques les plus novateurs concernant la petite enfance. (exemple de webinaire)

Active et créative, l’association a développé une expertise en action terrain et en sensibilisation des pouvoirs publics. EPE a réussi à lier les neurosciences et la bienveillance pour l’égalité des chances dès la naissance. En effet, l’association permet de développer le plus tôt possible les compétences socio-affectives des enfants par l’accompagnement des professionnels de la petite enfance et des parents.”

Comprendre les compétences du jeune enfant. Des entretiens -vidéos avec Josette Serres | lesprosdelapetiteenfance

L’immaturité du cerveau : une évidence
Pourquoi dit-on que le cerveau de l’enfant est immature ? Tout simplement parce que l’enfant n’a pas terminé sa maturation. On le sait, il va mettre des années à se développer pour atteindre l’âge adulte. Donc cette idée d’immaturité est évidente.

Un cerveau en cours de construction
Le cerveau de l’enfant n’est pas fini. ? Il n’est pas pré-câblé à la naissance. En fait les connexions qui vont se faire se feront surtout après la naissance. Le cerveau se câblera surtout par un environnement humain riche qui lui donnera des tas de choses à explorer.

Un câblage progressif et différent selon les régions du cerveau
Ce câblage va suivre une marge de progression. Il va être étalé dans le temps. Les capacités de ce câblage vont dépendre de différentes parties du cerveau. Par exemple les connexions permettant le développent de la vue, de l’audition et la motricité vont se faire assez rapidement. Celles afférentes au lobbe frontal vont être plus lentes. Ce sont d’elles que dépend le contrôle des actions et de l’activité.
Ainsi le cerveau va évoluer jusqu’à l’adolescence.

Le jeu, c’est un concept d’adulte
Pour Josette Serres « l’enfant ne joue pas, il explore, il fait des expérimentations, il veut comprendre, il veut chercher à comprendre le monde ». Mais il est vrai que quand on le voit faire ses expérimentations, il a l’air heureux de les faire. Alors l’adulte se dit qu’il joue.

L’enfant prend du plaisir à essayer de comprendre le monde
Le jeune enfant est dans une démarche de comprendre le monde : comprendre le fonctionnement des objets (d’où ses innombrables manipulations et tentatives) et comprendre les humains, leurs réactions et intentions.

L’enfant adopte une démarche de chercheur
L’enfant son travail c’est de mettre de l’ordre dans son environnement.  C’est pourquoi il a tant besoin de manipuler et de s’interroger sur les objets : les faire tomber, les empiler, les emboiter etc. Et ce travail, ces explorations les passionnent. Les jeunes enfants adoptent une vraie démarche de chercheur, une démarche hypothético-déductive.
Donc ce qu’il fait est très sérieux mais il fait cela avec contentement. Il a du plaisir à explorer, son cerveau est envahi de dopamine.

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