La biodiversité est un néologisme par lequel on désigne l’ensemble des espèces vivantes, la diversité biologique. La biodiversité englobe la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes. La biodiversité ne se limite pas à la somme de tout ça, elle comprend également le fait que ces niveaux interagissent.
A Saint-Laurent-du-Var, la municipalité mène une multiplicité d’actions en faveur de la préservation de la biodiversité.
Une ville zéro-phyto
La ville est certifiée zéro-phyto depuis 2013 car elle n’utilise aucun produit chimique pour l’entretien des ses espaces verts et naturels. Le désherbage se fait manuellement et par brulage. L’engraissement et l’amendement des pelouses et massifs se fait avec des produits biologiques.
Une ville qui lutte biologiquement
Pour lutter contre la chenille processionnaire, nous utilisons des moyens naturels ou adaptés au cycle de la vie :
110 éco-pièges sont installés sur les pins et cèdres de la ville situés aux alentours des parcs, jardin d’enfants, écoles et crèches. Ces sacs limitent la descente des chenilles au sol.
Des phéromones et des pièges à phéromone de synthèse sont systématiquement posés chaque année pour attirer les papillons mâles pendant la période de vol afin de diminuer les accouplements. En 2024 nous avons posé 65 pièges à phéromone sur la commune. Des tirs de « Paint Ball » (tirs de phéromones) ont également été réalisés sur les différents sites de la commune.
Depuis plus de 30 ans, la commune utilise les insectes auxiliaires pour lutter contre les pucerons, acariens ou autres parasites comme les thrips, présents dans nos espaces verts chaque année. La lutte biologique est maintenant rentrée dans nos moeurs. La « loi Labbé » qui interdit depuis le 1er janvier 2017 l’utilisation des produits chimiques sur le territoire communal est une évidence pour la commune.
Chaque année le service du cadre de vie réalise des lâchés entre le mois de mars et avril :
Plus de 70 000 chrysopa carnea (chrysope) très friand de pucerons, cochenilles et araignées rouges.
300 cryptolaemus montrouzieri (coccinelle) pour lutter contre la cochenille du cycas.
50 millions de nématodes (palma life) pour les noctuelles du gazon (papillon).
300 000 amblyseius cucumeris pour lutter contre les thrips et les aleurodes essentiellement dans les jardinières.
Une ville qui encourage la faune
Des nichoirs à mésanges (250 posés depuis 2013) et à chauves-souris (100 posés en 2022) sont installés tous les ans. Ces 2 espèces sont des prédateurs naturels des chenilles et donc contribuent à la régulation de la population.
Une convention avec le groupe Chiroptères Provence (GCP) a été signée en 2018 pour que la ville de Saint-Laurent-du-Var devienne un refuge à chauves-souris.
Des espaces sont laissés à l’état naturelle comme dans le parc du Jaquon pour conserver un habitat aux hérissons.
Une ville qui favorise les « polinisateurs »
Le fauchage « raisonné »
Le cycle de nidification et de reproduction des insectes dépend de la saisonnalité mais aussi des possibilités que lui offre le milieu où ils se trouvent.
La commune développe le fauchage « raisonné ». Il s’agit de ne plus tondre ou débroussailler certains espaces avec une périodicité moindre dans l’année ainsi qu’à des dates permettant aux végétaux de fleurir (permettre le butinage des insectes) ou de germer.
Dans cet esprit, le parc des Berges du Var n’est fauché que deux fois par an.
De même, nous pratiquons le fauchage raisonné au parc des Rascas qui a été réalisé en 2023. Avec comme particularité de tondre plus régulièrement des bandes qui font office de cheminements pour rejoindre les tables et bancs du parc en laissant une grande partie du parc à l’état naturel.
Les insectes sont très présents dans nos accotements de voirie. La métropole Nice Côte d’Azur qui les fauche, pratique aussi ce fauchage raisonné.
Les hôtels à insectes
Plus d’une dizaine de nos espaces verts sont équipés d’hôtel à insectes sans compter ceux qui sont installés dans un esprit pédagogique dans nos structures scolaires.
Les abeilles
Depuis 2019, la ville s’est dotée de ruches qui sont au total de 7 en 2024. Outre la récolte de miel, les abeilles favorisent la pollinisation. Elles ont produit en 2024, 50 kg de miel. Il est vendu chaque année à titre caritatif lors du Téléthon. Pour favoriser les abeilles dans la ville, nous privilégions les plantes et arbres mellifères dans nos aménagements d’espaces verts ou pour notre patrimoine arboré.