Développement durable

Une ville inspirante, vivante et accueillante, c’est bien sûr l’affaire de la municipalité et de la Métropole qui investissent, nettoient et aménagent en permanence notre cadre de vie. C’est aussi l’affaire de ses habitant.e.s et de ses usagers, tous concernés par la qualité de l’espace public. Nous avons tous envie d’une ville agréable à vivre, et ce sentiment dépend de multiples facteurs : des rues nettes, des parcs et des jardins entretenus, des lieux de quiétude et de contemplation. La ville de Saint-Laurent-du-Var s’efforce de traiter ces enjeux en mobilisant ses différents services et notamment celui des espaces verts, dont nous vous présentons le travail et les objectifs.

Entre Cagnes-sur-Mer et Nice, Saint-Laurent-du-Var offre un cadre de vie privilégié mêlant espaces horticoles travaillés et milieux naturels propices à la biodiversité. Pour répondre aux étés de plus en plus secs, les agents renouvellent les espaces verts en plantant des espèces emblématiques locales, renforçant par ce biais l’identité méditerranéenne de la ville.

Dans les Alpes-Maritimes, entre littoral de Méditerranée, coteaux boisés et vallée du Var, Saint-Laurent-du-Var se déploie tout en longueur au bord de ce fleuve côtier. Offrant un cœur ancien d’influence italienne, avec ses jolies rues pittoresques et son église romane, cette ville balnéaire présente également un centre-ville moderne, dynamique et attractif. Le tout dans un contexte urbain ultra-dense, avec près de 29 000 habitants, où, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le végétal a toute sa place. Et pour cause : « une politique ambitieuse d’aménagement est menée depuis plusieurs années pour créer des jardins et des espaces publics largement végétalisés, qui se veulent être autant d’oasis de fraîcheur en milieu urbain, explique Danielle Hebert, adjointe à l’environnement et au développement durable. Le savoir-faire des agents de la Ville participe également à cette qualité urbaine : peu à peu, les jardiniers remplacent les formations végétales gourmandes en eau par des créations durables et contemporaines à base de plantes locales identitaires, recréant alors des mini-paysages méditerranéens. »

Des espaces de prestige…

C’est une belle équipe de 25 jardiniers qui prend soin des 40 ha d’espaces verts municipaux, et plus particulièrement des 18 ha d’espaces jardinés disséminés partout dans la ville entre parcs, jardins, squares, cours de crèches et d’écoles ou encore ronds-points et terre-pleins plantés. Ces espaces font l’objet d’une gestion ‘prestige’ et d’une attention particulière pour offrir à la fois esthétisme, identité méditerranéenne, pérennité et générosité. A l’image du boulevard Georges Pompidou qui vous accueille chaleureusement dans une ola végétale méditerranéenne, entre oliviers, cyprès et diverses espèces de palmiers pour la strate haute, et yuccas, oiseaux du paradis (Strelitzia), magnifiques agaves, cordylines, figuiers de Barbarie ou encore cycas. Une chose est alors certaine : vous êtes bien dans le Sud ! Pour gérer ce patrimoine végétal : « les agents sont répartis en deux équipes polyvalentes de secteur nord/sud, chacune supervisée par un encadrant direct » précise le responsable du service ‘Cadre de vie’ depuis plus de 16 ans, mais au service de Saint-Laurent-du-Var depuis (seulement) 36 ans  « De plus, je suis appuyé par deux collaboratrices : Isabelle Panchieri gère le volet ‘biodiversité’, avec de nombreuses actions mises en œuvre ces 6 dernières années pour offrir des lieux propices à la faune et la flore indigènes, comptabilité, suivi des chantiers, patrimoine arboricole, le suivi et la mise en conformité des aires de jeux….. Magali Maurel assure la gestion du personnel, un peu de cartographie, les projets neufs  ou encore les procédures administratives, notamment les marchés d’externalisation qui concernent l’entretien des espaces naturels (11.9 ha d’espaces boisés, dont la forêt du bois des Pugets 7.5 hectares, la forêt de Montaleigne 3.5 hectares, le bois de la Vallières 0.5 hectares et 0.4hectares le bois des plantiers et du patrimoine arboré). Nous conservons en interne toutes les missions liées à l’entretien soigné des espaces fréquentés, tels que les abords de la mairie, le front de mer piéton (nettoyage régulier des massifs, tonte 1 fois/semaine, finitions des bordures, arrosage, ramassage des feuilles et des papiers…) »

… plantés de façon durable et adaptés à la sécheresse

Une part des missions de service est également dédiée à la création, notamment à la reprise des massifs et des petits aménagements comme les ronds-points, les squares etc.. prévue dans les plannings mensuels tout au long de l’année. Et comme le précise le responsable du service ‘Cadre de vie’ : « ces modifications  sont aussi l’occasion de rénover les réseaux d’arrosage automatique réparation des fuites, optimisation des goutteurs…. Ainsi, les formations végétales très consommatrices en eau, à l’instar des massifs d’annuelles et des gazons d’ornement, notamment les petites surfaces dispatchées çà et là, sont peu à peu remplacées par des vivaces, arbustes et arbres méditerranéens (orangers, Grevillea, oliviers, romarins, lavandes, cistes, plantes grasses…). En étant adaptés aux fortes chaleurs et à des manques d’eau prolongés, ces végétaux permettent de faire face aux arrêtés préfectoraux de sécheresse de plus en plus courants. L’autre critère de choix est de sélectionner des plantes aux silhouettes expressives et graphiques et dont les floraisons s’échelonnent au fil des saisons, pour offrir une qualité esthétique tout au long de l’année. Dans une recherche de diversification végétale, des espèces non originaires de la région, mais adaptées au climat local, sont également plantées. Ce peut être des espèces exotiques, comme les yuccas et agaves, ou des essences plus classiques, telles que  des rosiers paysagers. Pour apporter une plus-value à ces plantations et limiter l’évaporation de l’eau du sol, nous apportons des paillages minéraux ou du bois raméal fragmenté (BRF) différent par leurs couleurs et leurs tailles, qui nous permettent de recréer des mini-paysages méditerranéens inspirés, par exemple, du littoral, du maquis…

Des gestes pour limiter les arrosages

Dans le centre-ville de Saint-Laurent-du-Var, les nombreux réseaux enterrés empêchent bien souvent de planter en pleine terre. Par conséquent, des jardinières et bacs sont installées pour valoriser les devantures de commerces et services. « Ceux-ci accueillent des plantes résistances à la sécheresse, comme des oliviers ou des strelitzia Augusta. Le substrat de certains  de ces contenants hors-sol intègre de la sphaigne du Chili, des hydro-rétenteurs et de l’amendement organique, afin de favoriser au maximum sa capacité de stockage en eau. Autre pratique mise en œuvre : la réalisation de paillage à partir de nos déchets de taille, grâce à un broyeur acceptant des diamètres de branches allant jusqu’à 17 cm, pour couvrir le pied des arbustes au niveau des espaces plus naturels. A noter que pour les résidus de pins, nous les laissons se décomposer au moins 6 mois avant de les installer en paillage, afin qu’ils perdent un peu d’acidité » explique Jean-Louis Dessus.

Des sites et aménagements pour la biodiversité

Labellisée ‘Commune Nature’, avec deux libellules au compteur, et fière détentrice du 2e prix ‘Ville de miel’ pour sa production de miel par le service ‘Cadre de vie’, Saint-Laurent-du-Var est proactive dans le développement d’espaces de nature dédiés à l’accueil d’une plus grande biodiversité. « Les bords du Var ont été aménagés à la fois pour sécuriser et renaturer les berges, protéger la ripisylve et offrir une promenade verte aux Laurentin le long du fleuve, ponctuée de tables de pique-nique, de bancs et d’une piste cyclable. Agrémenté de plus de 1 000 arbres et 18 000 arbustes à port libre ont été installés et des prairies naturelles ont été semées. Celles-ci sont fauchées une fois par an pour favoriser la nidification et la reproduction des insectes et autres animaux présents », explique Danielle Hebert et c’est sans compter le nouveau Jardin de la VillA, du parc du Jaquon.

Au niveau de l’espace naturel à proximité du moulin des Pugets, ce sont Charlie et Fernando, les mascottes de la ville, qui ‘tondent’ la prairie. Sauvés de propriétaires qui les battaient, ces ânes sont gérés par les agents qui s’occupent de déplacer les clôtures électriques sur cette parcelle de 4 ha peu pentue, de fournir de l’eau et du fourrage au besoin ».

Les agents ont, par ailleurs, réalisé et posé de nombreux abris et nids pour la petite faune (écureuils, hérissons, oiseaux…) un peu partout dans la ville, que ce soit dans les cours d’écoles, que dans les parcs naturels ou en centre-ville. Aussi, 200 nichoirs à mésange et gîtes à chauves-souris ont été installés, en parallèle de 110 écopièges et de pièges à phéromones, pour une lutte biologique contre la processionnaire du pin.

Voici donc un échantillon des pratiques menées par le service ‘Cadre de vie’ qui améliore sans cesse les espaces paysagers de Saint-Laurent-du-Var, afin de rendre la ville plus résiliente à la sécheresse, tout en affirmant son identité méditerranéenne ! « Une ville embellie, c’est d’abord une ville qu’on préserve et qu’on ne salit pas », affirme Joseph Segura.

En chiffres

– Ville 3 fleurs depuis 1994

– plus de 31 000 habitants

– 27 agents au service cadre de vie

– 40 ha en gestion (et selon typologies ou code de gestion différenciée si vous avez)

– 2 500 arbres

– 5 000 arbustes, 700 plantes exotiques remarquables

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