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Mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites face à l’héroïsme des « Justes »

Instauré le 3 février 1993, la journée du 16 juillet est devenue une journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité du gouvernement de l’État français.

Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var, a pris la parole pour commémorer la rafle du Vélodrome d’Hiver, ayant débuté le 16 juillet 1942.

« Cette journée associe la reconnaissance de la responsabilité de l'État français dans les crimes perpétrés pendant l'Occupation, au 16 juillet, date anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver. »

Attachant beaucoup d’importance au devoir de mémoire, Joseph Segura insiste sur le fait que ce sont des individus, des pères, des amis, des voisins qui ont été déportés, affamés, torturés, assassinés.

« Il ne s’agit pas d’un meurtre d’une masse mais bien d’un meurtre de masse. »

Le maire a également mis à l’honneur les « Justes » (français qui ont aidé des Juifs à un moment où ils en avaient le plus besoin) qui par leurs actes ont montré que les valeurs républicaines étaient toujours présentes durant cette période de l’histoire.

« Aujourd’hui, la France, notre pays, choisit de reconnaître les actions des "Justes" et de faire acte de mémoire en les honorant tous lors de cette journée commémorative. Ces Justes doivent être des modèles car ils incarnent des valeurs et cette forme de résistance qui peuvent guider nos pas en ces périodes troubles. »

Des gerbes de fleurs ont été déposées par Joseph Segura et ses élus. Le maire a également remercié les personnes présentes en ce jour de commémoration. 

  • Titre: Mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites face à l’héroïsme des « Justes »
  • Date de publication: 16 juil. 2017
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